29 Juillet 2017
Tout d'abord comme vous pouvez le voir, le blog s'est offert un petit coup de lifting. Et oui il fête ses deux ans d'existence et pour cette occasion, une nouvelle présentation.
Revenons à nos moutons.
Nous continuons notre tour des Comores en nous rendant en Anjouan. Alors que les mahorais de pure souche me pardonne, mais voilà notre destination arrêtée sur la troisième île de l'Archipel des Comores.
Pour mémoire, nous avions visité Mohélie en 2016 et nous vivons sur Mayotte.
Anjouan, appelée Ndzuani, est la troisième île de cette archipel. C'est elle qui est la plus proche de Mayotte, distante de 70 km.
Si le temps le permet, il est possible de voir l'île d'Anjouan et sur cette dernière le soir, on distingue les feux des véhicules circulant sur Mayotte (dans le nord).
A ce jour, cette île fait partie des endroits du monde où le quai d'Orsay recommande une certaine vigilance.
Mais notre soif de découverte et d'aventure restent plus fortes et nous voilà parti en famille.
Alors rassurez vous, nous partons en compagnie d'un très bon guide : Koultoum, la nounou, chez qui nous allons séjourner durant une semaine.
Comme il est de coutume ici, nous confions notre logement à un collègue qui gardera un oeil dessus en squattant les lieux.
Au passage, nous voyageons léger car pour une fois, ce n'est pas nous qui avons le plus de bagages. Et oui Koulou, ramène quelles affaires qui sont chères et difficiles à trouver la-bas, et en plus, nous avons du beurre, du ketchup, du Nutella des pâtes...
A travers tous ces articles, Koulou nous fait savoir que nos enfants ne doivent manquer en aucun cas de leur confort et comme elle connaît bien les goûts de chacun, nous voilà en possession d'un véritable garde-manger. Yoan, Rafaël et Elsa ne doivent pas être dépaysés...!
Allez, notre "biturbopropulseur" nous attend....
Direction l'aéroport, où nous récupérons au passage, Koultoum. Regardez comme elle est belle...!
Il est de tradition de se mettre dans son plus bel apparat pour retourner chez soi.
Pour l'occasion, Elsa s'est faite tressée.
Quels instants de vol plus tard, environ 40 minutes (juste le temps de monter et de descendre), nous voilà arrivé à destination; aéroport de Ouani-Anjouan.
Accueilli comme des princes, nous sommes ornés de collier de fleurs (Ylang-ylang et jasmins) et pour les dames, c'est un Chiromani (tissu de couleur vive porté sur soi de différentes façons possibles) qui est offert.
Une partie de la famille de Koulou est venue nous chercher. Présentés comme étant le "cheffou" et sa mutru [moutrou] (femme) nous faisons l'objet de la plus grande attention. Ici nous ne faisons rien, nous sommes là pour nous reposer...selon Koulou.
Petite anecdote: en Anjouan les personnes majeurs payent un Visa de 30 euros pour pouvoir séjourner et les enfants 2 euros. Toutefois, la Police Aux Frontières anjouanaise ne pouvant pas nous délivrer les visas aux enfants, il nous est demandé de nous rendre au service de l'immigration dès lundi pour régulariser leur situation. Pour le coup, nos enfants vont être en situation irrégulière pour 48 heures ....:)
Notre première nuit aura été un peu mouvementée. Elsa, ne dérogeant pas à la règle, nous a joué un air de night fiever pour finir par s'en dormir vers 5 heures, tout juste après l'appel à la prière...
Nous logeons sur les auteurs de la ville de Mutsamudu, à proximité de la Citadelle (que nous n'avons jamais trouvé l'année dernière lors de notre escale)
Mutsamudu est la capitale de l'île d'Anjouan. Ancienne colonie française, l'île a gardé de nombreuses traces de notre histoire et le français y est couramment parlé.
Mutsamudu signifie Mussa l'homme noire, en mémoire du père fondateur de cette ville, un certain Moussa.
La monnaie locale est le franc comorien: 1 euro = 500 KMF.
Petite visite de nos quartiers....enfin de la maison familiale de Koulou.
La citadelle, est donc un vestige de la fin du 18ème siècle. Edifice construit par Abdallah I (ancien aïeul de Koulou) pour repousser et se protéger des attaques malgaches. On y dénombre de nombreux canons estampillés du lys français et de la couronne anglaise.
Ce monument offre une vue surplombant la ville et la rade de Mutsamudu, qui accueille le seul port en eau profonde de l'île.
Puis nous nous rendons au marché, où notre odorat est attiré par tout un tas de senteurs de fruits et de légumes: orange, fraises des bois, haricots verts, tomates, salades, épices.... bon nombre de ces senteurs ne sont plus familiers à Mayotte.
Ici, on sent bien qu'une certaine misère est présente. Oubliez les intermédiaires des grandes sociétés. Ce que la nature offre, c'est directement dans votre panier au marché. Par contre, il ne faut pas être trop regardant sur l'hygiène...
Oubliez les supermarché, plusieurs magasins fleurissent le long de la route où chaque petits boui-boui vend ce qu'il a...
Au passage, les comoriens sont fanes du foot français et soutiennent l'Olympique de Marseille ou le Paris Saint Germain (il est à noter que ces deux villes affichent une concentration importante de cette communauté)
Notre marché terminé, nous gagnons le bord de mer par un passage dans la Médina; de petites ruelles où il est très vite possible de s'y perdre.
Vous vous doutez bien que le passage de cinq mzungus (blancs) ne passent pas inaperçus...
Puis en flânant dans cette ville, on peut apercevoir le long des routes ou sur les toits, de grandes nappes sur lesquelles des milliers de clous de girofle sont disposés et qui sèchent au soleil.
Ces boutons floraux proviennent des girofliers présents en abondance sur l'île. Cueillis à la main, une fois séchés et revendus, ils ont fait la fortune de certaines familles. Mais depuis quelques années, le cour du clou de girofle a été divisé par 25.
A ce jour, seuls quelques famille peuvent arriver encore à vivre de la production de cet arbre, que l'on trouve essentiellement au nord ouest d'Anjouan, région de Sima.
Utilisés essentiellement pour la parfumerie, le clou de girofle est exporté dans tout le monde. On le retrouve dans le domaine culinaire et dans le milieu médical (ex: huile essentielle), il permet de soulager de nombreux maux.
En tout cas, humer ces senteurs est un véritable plaisir.
L'après-midi, nous nous sommes rendus à la seule plage de Mutsamudu: Al Amal. Et bien ici aussi, il faut payer. On nous demande 100 KMF par personnes.
Manque de bol pour nous, c'est marée haute donc impossible d'étendre sa serviette. Ici la plage n'est pas trop un lieu de repos mais un lieu de défouloir pour les enfants.
Et en y regardant de plus près, étant en territoire musulman, les femmes n'ont pas pour habitude d'enfiler leur maillot de bain ou leur bikini. Peu de femmes sont présentes. Celles qui osent se baigner gardent leurs habits.
Du coup pour ma Ju se sera un séjour dans l'eau et une sortie éclaire pour s'enrouler dans la serviette.
En tout cas, pas de souci, les enfants se sont éclatés.
De retour à la maison, il est l'heure de baigner tout le monde.
Mais il faut composer avec la vie anjouanaise. Ici l'eau est certes gratuite mais n'est pas dispo à toute heure de la journée. Et il n'y a pas d'eau chaude.
Pour se laver, nous utilisons les grands seaux d'eau qui se trouvent à proximité des douches dans lesquels nous y ajoutons de l'eau préalablement chauffée au feu.
Place au soleil se couchant sur l'océan indien,
Le soir, tout le monde se retrouve et nous assistons à la préparation du Mataba: mets culinaire préparé à base de plante de Mataba, de condiments et de lait de coco, le tout cuit pendant des heures.
Le résultat permet d'accompagner votre riz et le tout stimule votre palais.... un véritable régal !
Un nouveau jour se lève sur la baie de Mutsamudu.
Nous nous rendons au Service de l'immigration afin d'obtenir les VISA des enfants.
Petite anecdote: lors du règlement du visa (1000 KMF par enfant), nous n'avions pas l'appoint. L'employée nous a donc rendu la monnaie en tirant de l'argent de son portefeuille. Sur cette action, Yoan nous a gentillement demandé si l'argent que nous venions de lui donner, aller directement dans sa poche ?.... hummm que dire: le bénéfice du doute !
En début d'après-midi, nous prenons la route en direction du nord pour nous rendre sur le côté est de l'île. Pour cela, il nous faut passer un col à plus de 1000 m d'altitude.
Tiens! mais quelle est donc cette sensation de fraicheur ? Ah oui ce sont des frissons, chose que nous n'avons plus ressentis depuis un bon moment.
Premier village traversé: Patsi, où l'on trouve la maison d'arrêt, l'université.
Nous poursuivons notre chemin et une fois de l'autre côté du col, un merveilleux paysage s'offre à nous. Jugez par vous-même...
Sur la route qui mène à Bambao, nous nous arrêtons à la cascade de Tratringa.
Puis nous arrivons aux portes de Bambao.
De là, nous découvrons les vestiges d'un petit palace, malheureusement laissé à l'abandon. Il s'agit du palais du Sultan Abdallah III, construit en 1863 par les mauriciens.
Ce vestige de l'époque coloniale offre une vue implacable sur l'océan indien et laisse dévoiler un fleuron de l'architecture arabe: porte en bois sculptée, mosaïque, etc...
Nous sommes tombés fou amoureux de cette bâtisse, mais j'ai bien peur que nos pauvres économies ne nous permettent pas de réhabiliter cette demeure.
En attendant, il est permis de rêver et Juliette s'y projette déjà...
Proche de son domaine, le tombeau d'Abdallah III.
Juste en face de nos futurs quartiers imaginaires, Bambao dispose de son hopital, flambant neuf et doté d'une certaine technologie.
Cet hôpital a été financé par les chinois et a été inauguré cette année, il y a à peine deux mois.
MAIS, pour l'heure cet établissement reste fermé et selon des témoignages, il y aurait déjà eu des vols de matériels.
Quel dommage, avec cet investissement la population de la côte est de lîle pouvait enfin se faire soigner sans se rendre à la capitale (enfin toujours moyennant finance bien entendu).
Donc nous ne pourrons vous offrir que l'extérieur en photo. Ce jour là, le directeur n'était pas là et il ne nous a pas été possible de rentrer. Toutefois, y a t il un directeur ???
Nous continuons de descendre vers le sud toujours le long de la côté est en direction de Domoni.
Domoni, est une des villes les plus ancienne de l'île. Elle abrite une importante communauté chirazienne qui ont marqué l'histoire de cette ville.
Elle possède une mosquée qui à la particularité de posséder deux mihrabs (niche indiquant la direction de La Mecque).
Domoni est surtout la ville natale du père fondateur des Comores, Ahmed Abdallah Abderamane (1919-1989). Homme politique, élu comme sénateur français, entreprend les négociations pour l'indépendance des Comores en 1973. Alors que toutes les îles se prononcent pour, seule Mayotte renonce et souhaite restée rattachée à la France. Le 06/07/1975, Ahmed Abdallah proclame l'indépendance des Comores. Il devient ainsi le premier président de la république mais pour peu de temps car il est renversé par un coup d'état mené par Ali Soililh et le mercenaire français Bob Denard.
Il reprend le pouvoir en mai 1978, par un nouveau coup d'état mené par Bob Denard. Il est élu de nouveau président et impose un régime quasiment dictatorial sur les trois îles. Il dissout tous les partis politiques et ouvre son pays aux investisseurs étrangers.
Les relations avec Bob Denard se dégraderont par la suite et Ahmed Abdallah meurt d'une rafale de pistolete mitrailleur, en présence de Bob Denard. A ce jour, la mort d'Ahmed Abdallah n'a toujours pas été expliqué.
En sa mémoire, le fils d'Ahmed Abdallah a fait construire un mausolée où repose son père.
Domoni est tristement célèbre aussi pour sa plage de laquelle, les kwassa-kwassa prennent chaque jour la mer en direction de Mayotte avec à leur bord des passagers clandestins.
Suite de la promenade au coeur de Mutsamudu avec ses scènes insolites.
Petit pêle-mêle photographique
L'après-midi, nous nous lançons à l'assaut des hauteurs de Mutsamudu. Au programme, randonnée pédestre sur les hauteurs de la capitale pour nous enfoncer dans la forêt.
Départ, niveau de la mer altitude 0.
Puis le temps de grimper beaucoup, vraiment beaucoup de marches, nous parvenons sous un porche, sur lequel est inscrit l'hymne comorien et la représentation de l'archipel des Comores.
Retour sur le drapeau comorien: ces quatre étoiles et ces quatre couleurs représentent les quatres îles. Le jaune pour Mohélie, le bleu pour Grande Comore, le rouge pour Anjouan et le blanc pour Mayotte, pourtant département français, mais toujours revendiqué par les Comores.
Quand au vert et au croissant, ils sont des symboles traditionnels de l'Islam.
Anecdote: au dos de cette porte, on peut lire la mention " MARAHABA SAMBI" ce qui signifie MERCI SAMBI. Il s'agit là d'une inscription ironique car ce chemin d'accès coupe un terrain appartenant à Mr SAMBI, ancien président de la république des Comores. Suite à la réalisation de cet ouvrage, la ville de Mutsamudu doit reverser une rétribution au propriétaire de ce terrain et donc indirectement ce sont les habitants de Mutsamudu qui paient.
Environ 500 m plus haut, la baie et la ville de Mutsamudu s'offrent à nous.
Nous poursuivons notre marche en empruntant un sentier balisé. Nous voilà sur un plateau puis dans une descente qui semble nous ramener à la civilisation.
Confirmation de l'itinéraire prise auprès du paysan du coin.
Nous voilà dans le quartier de Honjo. Et la, retour en juillet 2016, où nous avions foulé le sol anjouanais pour la première fois. Nous avions cherché cette fameuse citadelle sans jamais la trouver mais à la place nous avions fait une sympathique rencontre.
Souvenez-vous, c'était il y a un an, jour pour jour: 2016-Vacances à Mohélie
Image insolite: devant la Banque Centrale de l'Union des Comores, aucun automobiliste ne respectait l'interdiction de circuler, de s'arrêter ou de stationner devant l'établissement. La ville a dû se résoudre à poster un policier en permanence devant. A y regarder de plus près, je pense qu'il doit y avoir un problème avec le panneau de signalisation, non ?...:)
Nous avons réussi à louer un 4x4 pour nous rendre dans le sud. Il semblerait que la route de l'ouest soit chaotique.
Il est huit heures, départ avec le grand frère de Koulou. Il nous est possible de conduire les véhicules, mais je vous rappelle que la conduite se fait à droite avec avec un poste de conduite à droite. De plus, le code de la route se résume ici au klaxonne.
Par chance, il connaît l'île car ici rare sont les habitants qui ont eu l'occasion d'en faire le tour. En règle général, les seuls trajets qu'ils font c'est celui vers la capitale, en taxi brousse.
Nous quittons Mutsamudu, direction Sima (la ville des clous de girofle)
Le long de notre trajet, nous traversons plusieurs villages. Ici que des constructions en dure, pas de bangas. Les maisons sont brutes de coffre. Très rare sont celles qui ont le luxe d'avoir un revêtement de façade.
Les maisons offrent une impression de "non-finies". Elles se construisent à crédit... sans compter celles où l'ambition du propriétaire a été trop grande.
Le long de la route, on remarque bon nombre de personnes qui s'agitent au bord de l'eau: pêcheurs, pelleteurs de sable, casseurs de cailloux...
Plus nous descendons et plus nous nous dirigeons, hélas vers un temps grisâtre. Nous sommes à deux doigts de mettre une petite laine...
Notre route nous mène au village de Lingoni. De là, nous faisons quelques mètres à pied et dissimulée derrière une mini-centrale, en état de marche, la cascade de Lingoni.
Le seul tunnel de l'île avant d'arriver à Moya.
Nous arrivons à Moya. Nous nous stationnons et après une marche dans les ruelles étroites du village nous gagnons un brochetti. Moyennant quelques milliers de francs comoriens, nous engloutissons des mabawas (ailes de poulet) et des petites bananes vertes frits.
Nous voilà requinqué pour aller sur la plage.
Afin de boucler notre tout de l'île, nous reprenons la route direction Domoni mais à mi-chemin, après, paraît-il 120 virages, nous prenons la route du sud.
Notre guide nous mène vers Mrémani pour aller sur la plage de Chiroroni.
Cette plage est celle du bout du monde, celle où la nuit on voit les feux des véhicules circulant au nord de Mayotte, celle où l'on prend le temps de se poser... (enfin si les enfants nous laisse tranquilles)...
Il est temps de reprendre la route et de rentrer, en rejoignant Domoni, route nettement plus confortable...
C'est une journée de repos.
Nous effectuons quelques emplettes et assistons à quelques scènes de la vie quotidienne...
Puis j'ai assisté à la préparation de mon dîner du soir: un canard grillé.
Dois-je vous rappeler que nous sommes dans état où l'islam est la religion principale ? Alors pour tuer un animal, il faut suivre un rite; d'abord il doit boire, puis il est égorgé afin d'être vidé de son sang, la tête tournée vers La Mecque pendant que l'homme récite des versées du coran.
C'est ainsi que Saturnin le canard, a fini dans notre assiette....
En continuant de flâner, non loin de chez Koulou, un dispensaire a été construit.
A l'entrée, nous remarquons l'inscription suivante " soutenu par l'ordre de Malte". Etonnant me direz-vous dans un pays musulman !
Et il l'est d'autant plus qu'une petite église (la seule de l'île) est implantée en ce lieu. Une office a lieu le vendredi soir et le dimanche matin. Il semblerait que quelques fidèles soient présents.
Toutefois, il reste interdit de faire sonner la cloche...
Pour ne pas échapper à la règle, nos enfants se sont faits remarquer en trouvant un côté ludique à cette église; si on servait des escaliers comme toboggan !!!
Allez il temps de rentrer le temps se gatte...
C'est notre dernier jour.
Nous en profitons pour nous mettre à la mode anjouanaise. Pour ma part, j'enfile l'habit traditionnel mahorais: kandzu blanc et kofia. Quand à Juliette, elle se fait poser du henné sur les mains et les pieds. C'est également une tradition pour les anjouanaises qui quittent leur île.
... quelques photos de la vie quotidienne...
Nous profitons d'un dernier coucher de soleil sur la baie de Mutsamudu et d'un dernier appel à la prière...
Un canon de "Adhan" (appel en arabe)
Avec tout ça, les enfants me demanderez-vous.... et bien ils ont su s'intégrer très vite et le langage DS et TABLETTE reste universel semble-t-il....!
Il est l'heure pour nous de gagner l'aéroport et retourner sur notre île.
Nous repartons avec Koulou et laissons dernière nous de superbes moments, passés au milieu de personnes d'une très grande gentillesse.
Anjouan est vraiment une très belle île. Au niveau randonnée et paysage, cette île n'a rien à envier à sa voisine, bien au contraire.
Seul petit regret c'est de ne pas avoir pu approcher le lac Dzialandzé. Ce lac coiffe le mont Ntrigui, point culminant de lîle à 1595m d'altitude. Les eaux de ce lac alimentent tous les ruisseaux et rivières de l'île.
Malheureusement le temps n'était pas au rendez-vous...
Nous rapportons de notre séjour quelques kilos de langoustes. Et oui en Anjouan ce met délicieux ne coûte que 5 euros le kilo alors qu'à Mayotte il est cinq fois plus chers.
Pourquoi un tel écart ? Nos eaux seraient-elles plus nobles...
Vous voyez mes Ami(e)s nous ne sommes pas malheureux et se serait avec grand plaisir que nous partagerions ces langoustes avec vous....
Alors qu'attendez-vous ...?
... à table ...